Taounate : une médaille olympique oubliée
Abdeslam Radi, un géant de l'athlétisme marocain des années cinquante et soixante que la nouvelle génération connaît peu ou pas du tout. Pourtant, il était le premier qui a rehaussé le drapeau national en montant au podium en Italie, en offrant au Maroc sa première médaille d'Argent olympique de son histoire lors des jeux olympiques organisés à Rome en 1960. Le feu Radi a remporté plusieurs championnats militaires dans les 5000 et 10000 mètres. Il a notamment décroché une médaille d’or au Cross des Nations en Espagne en 1958 et celui d’Ecosse en 1959. Ce militaire de carrière n’aura pas eu tous les honneurs que lui confère son statut de premier marocain médaillé aux Jeux Olympiques. Il a été oublié pendant des décennies, et la misère lui a accompagné jusqu’à sa mort. Abdeslam Radi a quitté ce monde sans un radis. A son honneur, il est judicieux de mettre en place "un centre d’athlétisme", digne du nom de ce grand Monsieur, à sa ville natale «Taounate». Vu sa position géographique est la pureté de sa nature, Taounate pourrait être une destination d’athlètes par excellence.Juste une reconnaissance pour ne pas oublier !
Médaille d'argent gagnée par le Feu Abdeslam RADI
aux jeux olympiques de Rome en 1960
Mohamed Laaroussi : Kamanja de Taounate
Nul ne peut résister aux rythmes du violon de Med Laaroussi. Sa musique si elle existe, elle est unique. Seuls les fans de Kamanja traditinnel savent ce que cela signifie en terme de jouissance que leur procure ce style de musique montagnard pour ne pas dire campagnard. C'est vrai, Med Laaroussi a été le patriarche de la musique chaabi plus rythmique qu'attirante. De nos jours tout le monde pose la question suivante : Qui va prendre la relève après la retraite de Med Laaroussi ?
Faut-il mettre en place un institut sous forme d'école ouverte à tout les amateurs du Kamanja en vue de leur enseigner les bases et l'alphabet de "Taktouka al jabalia" et les rythmes annexes. Dans ce cadre l'AMDI propose la concretisation de cet édifice, portant le nom du fameux "Med Laaroussi", à sa ville natale Taounate.
Tissa : Berceau du cheval
La région de Tissa qui accueille chaque année, le Festival du cheval « Fantazia» est une manifestation nationale et internationale de grande importance, est devenue un endroit modèle.
Située seulement à une Trentaine de kilomètres du centre de Taounate, Tissa est devenue une région de renommée mondiale grâce au festival du cheval qu'il organise chaque année et avec succès.
Devenue depuis le 16e siècle le berceau du cheval, dont la qualité de l'élevage n'est plus à démontrer. Pour l'honneur du cheval, Tissa devrait faire de ce noble animal un produit de développement et une source de fièrté de toute une ville.Le cheval des Hyaynas est devenu célèbre, en particulier sur le plan international, grâce à sa participation, à travers le monde, à d'importantes manifestations équestres. Les autorités provinciales, qui ont déjà veillé à la mise en place d'un organigramme et d'un comité de gestion du festival, envisagent la création d'un centre équestre. Ces initiatives pourraient s'ajouter à un éventuel lancement du tourisme écologique et la création de gîtes touristiques.
Groupe Ben Allalat et La dance Al-Haiti
Taounate une ville riche de son folklore. Le groupe de Ben Allalat de la région "Hyayna", qui joue le Haiti, illustre très bien cette diversité artistique originelle. Ce genre de rythme represente un vrai ptrimoine culturel est social. Il se joue souvent au coté de cheval avec un bendir à la main comme instrument principal où les participants se mettent côte à côte et jouent dans la majeure partie des cas debout. On trouve un peu partout les amateurs du Haiti dans la province de Taounate.
Comme une authenticité locale qui donnait la fierté aux habitants hayanis le groupe du Haiti se forme d'au moins 10 personnes. La majorité d'eux prend les bendirs et d'autre prennent la taarija ou le ciseau, et il y a quatres autres à coté qui gardent le rytme avec les tambours, un tube en bois fermé de deux coté par la peau des vaches ou de chèvres et qu'ils frapent dessus par les doigts. Tandis que deux autres avec les ghytas veillent à synchroniser les mouvements et les frapes en donnant le depart et la fin d'ahaydouss. De temps en temps deux hommes habillés differemment sortent de l'alignement du groupe et s'installent au milieu de la scène pour jouer avec leurs bendirs de plusieurs façons. Ces deux là sont bien choisis parmis les plus jeunes et les initiés pour assurer ces mouvements de manière spéctaculaire.
Sada-Taounate : Tribune d'information de la ville
Une ville qui n’est souvent pas vue sur place mérite une lecture de sa vie quotidienne. « Il n’y a du science que du caché ». La presse régionale traduit cette réalité par excellence. Sans être un cas isolé, la province de Taounate voit son écho se diffuser quelque part dans le paysage médiatique national via « Sada-Taounate ». Ce journal qualifié de tribune d’information locale joue un rôle de propagande et de vulgarisation, et prétend remplir un support de presse par son audience sur l’échiquier local.